Mansour M’henni: La Vie associative pour la vie


On peut dire que l’engagement associatif constitue l’une des composantes majeures de la personnalité de Mansour M’henni et s’inscrirait dans sa façon de voir le monde et la société et d’y agie pour y être vraiment.

Sa première association, il l’a constituée en 1983 dans sa ville natale où il s’est installé de nouveau, en 1981, après une mutation du lycée de Medjez El Bab au lycée de Monastir en tant que professeur de français. L’Association des Amis de la Bibliothèque et du Livre. Il a pris en charge tous les frais de constitution et même programmé une rencontre relevant de l’objet de l’association, autour de la poésie d’un concitoyen. Mais le jour J on est venu lui signifier que le visa était refusé à son association et que son action n’était pas autorisée. Il saura plus tard qu’il était classé comme un communiste, surtout en raison de son engagement syndical.

Au milieu des années 80 du siècle dernier, ses amis lui demandent de présenter sa candidature pour le bureau de l’Union Sportive de Sayada, ce qu’il fait. Il se retrouve vite à la vice-présidence et y reste deux ans, jusqu’à sa nomination à la Faculté des Lettres et Sciences Humaines de Kairouan (mais toujours en résidence à Sayada). Il reviendra à la responsabilité sportive en l’an 2000, juste pour une année, lorsque l’équipe de handball a accédé en division nationale.

En fait c’est d’abord les associations scientifiques et culturelles qui l’attirent le plus, tant au plan national qu’international. En 1989, il est vice-président du comité fondateur de la Coordination Internationale des Chercheurs sur les Littératures du Maghreb, à Paris; il y reste jusqu’à 1994. En 1992, il fonde l’Association pour la Sauvegarde de la Ville de Sayada mais celle-ci n’aura son “visa” qu’à la fin de 1994. En 1996, il fonde l’Association pour la Culture et les Arts Méditerranéens (ACAM), qui aura le feu vert en 1997.

A la mort de son concitoyen Tahar Chériaa, le fondateur des Journées Cinématographiques de Carthage et le père du cinéma africain, il s’acquitte d’une promesse qu’il lui a faite de fonder une association en son nom avec pour objet l’audiovisuel en général et le cinéma en particulier. C’est le CATAC, le Club Audio-visuel Tahar Chériaa qui devient officiel en 2012.

Or 2012 est l’année où M. M’henni initie officiellement le concept de “Nouvelle Brachylogie”; il fonde alors l’association Brachylogia qui accompagnera le développement du concept et de son champ d’études et de recherche. Vite le concept est adopté dans plusieurs pays et des groupes d’enseignants-chercheurs s’y engagent. Il devenait alors utile de fonder une structure de coordination à caractère associatif. Ainsi naquit  à Paris la Coordination Internationale des Recherches et des Etudes Brachylogiques (CIREB), officiellement le 03 mai 2014, jour de la publication de l’annonce de sa constitution au JORF.

En 2017, il fonde l’association “Questions et Concepts d’Avenir” (QCA).

Il est à signaler que l’ACAM, Brachylogia et QCA publient chacune une revue semestrielle à dominante bilingue (langues arabe et française); il s’agit respectivement de Thétis, Conversations et Voix d’Avenir.

Toujours sur le plan international, mais dans le domaine des médias, il élu à la vice-présidence de la COPEAM (Conférence Permanente de l’Audiovisuel Méditerranéen), lors de sa 15e Assemblée Générale au Caire, en 2008. Il est élu également à la vice-présidence de l’URTI (Union Radiophonique et Télévisuelle Internationale), lors de son assemblée générale de mai 2009.

ActionsAssociations

Associationscultureinternationalnationalsciencessport

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.